Dans un contexte terre à terre, l'eau est une composante primordiale dans la majorité des réactions de notre métabolisme. L'eau c'est la désaltération, la fraicheur. C'est aussi la force subtile de la nature, sa main de fer dans un gant de velour. L'eau coule et avec elle, tout peut être emporté. Elle use les roches les plus dures et fait écrouler les maisons les plus stables.


petit ruisseau


Le ruisseau est le commencement, le jouvenceau. Il coule paisiblement. Il caresse ceux qui si promènent, et le bruit de son écoulement est une douce musique pour l'oreille. Il est la paix et le calme. Tranquillement le petit ruisseau grandit et devient rivière.

La rivière est l'adolescente qui commence à se frayer un chemin dans la vie. Elle offre parfois un certain courant, mais il est souvant facile d'y résister. Elle porte le fruit de la jeunesse et en elle commence à profuser les petites créatures vivaces et enjouées. Elle prend tranquillement ou brusquement conscience de son évolution vers le fleuve.

Le fleuve est l'adulte qui a acquis aussi bien que mal l'expérience des petits cours d'eaux. Mais il se dirige vers la mer salée d'une société plus globale. Il se dirige vers le grand monde. Il est dans la force de l'âge et c'est lui qui peut tout déplacer. C'est lui qui use le plus sur son passage, c'est lui qui décide le courant, bref il englobe rivière et ruisseau. Mais il finit par se calmer à nouveau, car son trajet touche à sa fin. Malgré tout les parcours qu'il essaye d'emprunter pour s'éloigner de son destin, il se dirige toujours vers l'immensité des océans.

L'océan est le vieux sage qui regarde derrière et qui voit son passé dans l'arrivée des fleuves, des rivières et des ruisseaux. Il est grand, immense, infini, comme le savoir qu'il a acquis au cours de son voyage. Il a un grand pouvoir en lui. Il est toujours capable de grandes colères, comme il peut être bon et abondant pour ceux qui viennent puiser en lui les ressources dont ils ont besoin. Il est généreux, sans scrupule et capricieux. Mais il n'est pas éternel. Il s'évapore, s'évanouit en brouillard, remplit l'air de ça présence et finit par renaître en petit ruisseau, tout jeune, tout nouveau, qui a tout à faire et à apprendre...






Crédits pour les images:
Les dauphins: Trouvés sur le web par ma petite Caro
Les dessins: Faits par moi-même au début de mon secondaire

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Derniers changements: 05/05/98 Auteur: Guillaume Cottinet